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Aurélien Callandret se confie sur son arrivée

24 Juillet 2023

« Une énorme envie d’y être »

Aurélien Callandret, l’arrière/ailier en provenance d’Oyonnax évoque ses débuts sur la côte basque et son attirance pour le club.


Aurélien, comment se passe votre intégration au sein de l’effectif bayonnais ?

Très bien. Les intégrations en rugby, c’est toujours très facile. Voilà 3 semaines que l’on a repris, il y a déjà eu des séances de préparation physique poussées avec quelques « navettes » assez éprouvantes, mais tant mieux !

Pouvez-vous présenter aux supporters de l’Aviron Bayonnais ?

Je suis né à Chambéry (Haute-Savoie). J’ai commencé le rugby à 7 ans, à La Motte-Servolex, un petit village, où je vivais, à proximité, pour suivre mon frère aîné. Ensuite, comme il n’y avait pas assez de licenciés sur le bassin chambérien, j’ai basculé sur Chambéry. Mais en cadets Alamercery, j’ai arrêté.

Pourquoi ?

On perdait tous nos matches ! Faire 15 heures de route dans la journée pour descendre dans le sud-ouest ou monter à Paris et prendre des branlées, j’ai dit stop… J’avais besoin de changement et je suis repassé au judo, discipline que j’avais pratiquée tout petit. Mais après deux ans, un pote m’a dit « reviens au rugby prendre du plaisir avec nous ». Je suis retourné à Chambéry où on est devenus Champions de France Bélascain. Puis, je me suis entraîné avec l’équipe 1ere de Chambéry en Fédérale 1. Mais je n’ai pas joué. Donc j’ai pris la mouche et je suis parti à Oyonnax en 2017.

Vous avez toujours eu des « cannes » ?

Exactement (il rit). Cela a toujours été ma force ! La vitesse, l'endurance, la force, la répétition des sprints, cela ça toujours été mon caractère avec

« Oyo ».

Où l’Aviron est allé vous recruter ces derniers mois…

Je suis resté 6 saisons à « Oyo ». Xavier Gaussens, un des entraîneurs, me fait venir, je joue 1 saison en Espoir et cette même saison, je découvre le rugby à 7, j’en fais beaucoup. Je pars au tournoi de Dubaï, Las Vegas et Moscou notamment, avec France Développement. Je vais aussi à Singapour, à Hong Kong avec l’équipe de France de Sevens. Et l'année d’après, je bascule avec les pros à Oyo, où, finalement, j’ai fait 5 ans et conclu ces 5 belles années sur le titre de champion de France de ProD2 2023. Avec un essai à la fin de la finale contre Grenoble. Donc je ne pouvais pas mieux finir et je suis très fier de quitter Oyonnax sur une montée en Top 14.

Vous rappelez souvent que vous n’avez gagné qu’une fois contre Bayonne, et surtout, jamais à Jean-Dauger. Vous dîtes même que l’Aviron c’est votre « chat noir ».

Mon premier match contre l’Aviron, c’est la saison 2018-2019 en Pro D2. On perd à Dauger au match retour (30-25). A la fin de cette même saison, il y a cette fameuse demi-finale chez nous au stade Charles Mathon. On mène de 18 points au repos (27-9), je marque 2 essais en fin de 1ere mi-temps. Et finalement, incroyable « remontada » de Bayonne qui se qualifie pour la finale avant de remonter en Top 14 (34-38). Et on s’est retrouvés la saison 2021-2022, toujours en PRO D2. On gagne à Mathon (30-21) à l’aller, et on perd ici au retour très largement (52-21). Puis, on revient ici en demi-finale. On y croit grâce à 2 essais de Grice et Laclayat en début de 2eme mi-temps mais à l’arrivée, nouvelle

défaite (32-20) ! J’espère qu’avec moi Bayonne continuera à gagner à Jean Dauger, y compris contre « Oyo ». Ici, les supporters sont incroyables, l’ambiance est unique.

D’autres clubs que Bayonne vous ont sollicité. Pourquoi avoir choisi l’Aviron ?

Quand j'ai été contacté, il y avait déjà un début de saison impressionnant au plan des résultats avec l’invincibilité pendant la phase aller. Donc, si on ajoute les guichets fermés et la ferveur du public… Puis, il y aussi le jeu pratiqué avec un peu plus de liberté pour les joueurs. Et c’est ce que je recherche personnellement. A l'aile ou à l’arrière, on veut toucher du ballon, on veut marquer ! Et encore une fois, à la vue quand des vidéos d'après match dans le vestiaire avec les musiciens, les bandas, j’avais une énorme envie d’y être. C’est pour ces moments à qu’on joue au rugby depuis l’enfance. C’est le vrai rugby !

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