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Rencontre avec Arthur Iturria

11 Juillet 2023

« Le bon moment pour rentrer »

Après une dizaine de jours d’entraînement, Arthur Iturria livre ses premiers sentiments quant à son retour au club, qu’il avait quitté en 2012.

 

Vous voilà de retour dans le département qui vous a vu naître...

Oui, je suis né à Pau, j’ai débuté le rugby à Morlaàs à l’âge de 9-10 ans, puis je suis venu au pôle Espoirs de Bayonne et parallèlement j’ai étudié la charpente au lycée technique Cantau à Anglet. Pendant cette période, j’ai fait 3 saisons de rugby à l’Aviron, 2 de cadets plus 1 en juniors Crabos. En juniors, j’ai joué avec Charles Ollivon (Toulon), Anthony Etrillard (Toulon), Baptiste « Chou » (Chouzenoux, Racing 92) notamment.


Quels sentiments vous procurent ce retour ?

Ça ne fait même pas 15 jours que l’on a vraiment repris, donc c’est encore tout frais. Déjà, on a réintégré le ballon dans les séances de préparation physique et de mon côté je fais progressivement connaissance avec mes nouveaux partenaires. C’est une situation un peu nouvelle pour moi, c’est très sympa. Même si je ne suis pas en terrain inconnu non plus. J’ai fait construire ici il y a quelques années. Mon fils, Unaï, est né à Bayonne, ma compagne est bayonnaise, ses parents sont ici, les miens sont à Pau et j’ai beaucoup de famille ici, également. 

 

Quand vous vous êtes engagé, auriez-vous imaginé que le club ferait une aussi belle saison avec la Champions Cup à la clé ?

Ça fait partie des choses pour lesquelles j’ai signé ici. Quand j’ai donné mon accord, l’Aviron était déjà en bonne posture. Rester en Top 14, c’était un gage important. Mais je suis épaté par la super saison qu’ils ont réalisée avec cette invincibilité à Dauger. Quand tu n'as pas beaucoup d'échecs à domicile tu es quand même proche du Top 6. C'est quelque chose qu'il faut retenir. Surtout, il y a eu une base de groupe de 20 -23 joueurs, qui ont beaucoup joué sans trop se blesser et cela a fait une différence énorme. Les mecs se sont battus comme les chiens et avaient des automatismes. Et à l’arrivée, il y a la Coupe d’Europe. Je n’y pensais pas, c’est la cerise sur le gâteau ! 


Qu’est ce qui a vraiment motivé votre venue ? Un mix de critères familiaux et sportifs ?

Je suis sûr que c'était le bon moment pour rentrer. Le club grandit, va dans la bonne direction et est en train de de franchir un cap. Je trouvais pertinent de saisir l'opportunité de revenir maintenant et de prendre un peu le truc en route, plutôt que d'attendre plusieurs années et peut-être ne plus avoir la chance de pouvoir rentrer pour jouer ici. Parce que ça, c'est vraiment quelque chose que j’avais au fond de moi : jouer avec l’Aviron Bayonnais au niveau professionnel. Et il y a aussi eu l'aspect familial donc, mais c'est vraiment le rugby qui a dicté mon choix. Parce que je ne suis pas encore pourri, je n’ai que 29 ans ! J’ai besoin d'avoir des challenges sportifs et je pense qu'il y en a des gros à relever ici dans l’avenir.


Quand vous étiez cadet et bayonnais, vous veniez voir jouer les pros bien sûr.

Oui. Mais c’était un autre contexte. A l'époque, je ne pensais pas devenir professionnel, ce n’était pas quelque chose qui m'intéressait même ! En fait, j’étais venu ici au pôle de Bayonne parce que j’avais de la famille mais le rugby c’était vraiment un amusement. Et à l’Aviron, on m’a d’ailleurs conforté dans cette idée : s’amuser et jouer. Et c’est ici à Bayonne que je me suis fait mes meilleurs amis et une bande potes même si j’en ai beaucoup à Pau aussi forcément. Même si je suis né à Pau, et que j’aurais sans doute pu aller à la Section quand j’avais 15 ans, j'ai toujours été plus attiré par Bayonne. Je n’ai rien contre la Section, j’étais plus près de Pau, mes attaches étaient là-bas, mais, je me suis toujours attaché à l’Aviron. Et après, à Clermont, c’a été un choc au début parce que c’est vraiment très professionnel dès les jeunes. Ça m'a fait basculer vers un autre truc, j’ai appris et ça m'a servi, ça m’a aidé à en être là aujourd’hui. 

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